Dans une chronique précédente je parlais des Français, dont le bon sens aurait été perverti par "60 ans de socialisme ininterrompu". Soixante ans : cela nous ramène en 1945, l'année de la victoire des Alliés (qui ont bien voulu faire une petite place à une France écrasée quelques années plus tôt), mais aussi année du début de la catastrophe selon un certain point de vue : le statut des fonctionnaires, les soviets-syndicats dans les entreprises, la Sécu, etc.
Pour autant, je n'ai pas voulu dire qu'avant 1945 la France n'était pas socialiste ou était plus libre, et je n'ai aucune sympathie pour le pétainisme, collectivisme patriotique et paternaliste à la française, inventeur entre autres de l'actuel système antilibéral de retraite par répartition (je passe sur ses autres ignominies encore plus graves, qui sont bien connues).
Dans son pamphlet décapant Laissez-nous travailler !, Thierry Desjardins évoque comme point de départ possible de la catastrophe la Constitution de 1946, d'inspiration collectiviste si ce n'est communiste (relisez son préambule, toujours d'actualité car repris dans la Constitution de 1958), constitution votée par la gauche de l'époque, la même (ou presque) qui avait installé Pétain au pouvoir quelques années plus tôt en juillet 1940 (fait trop souvent passé sous silence). Thorez, revenu de la datcha soviétique où il avait passé la guerre bien au chaud, avait fait du bon boulot (relisez les articles 8 à 11 du préambule). Et si d'aventure vous parcourez les discours de JC, président triomphalement élu de notre démocratie populaire, vous constaterez que lui aussi s'inspire de la Constitution de 1946 (que pourtant de Gaulle avait combattue).
Le résultat, Desjardins le décrit soixante ans après : les Français voient l'Etat "comme un monstre froid venu d'une autre planète avec une planche à billets". Ailleurs qu'en France, quand on a un problème, on s'en tire en travaillant davantage, en France, on en appelle tout de suite à l'Etat. Son livre, que je recommande, tire un bilan accablant des 35 heures, invention délirante d'idéologues esclavagistes : augmentation des coûts de la main-d'oeuvre, perte de compétitivité de l'économie française, fermetures d'entreprises, délocalisations, renforcement de l'étatisme, etc. La France est ainsi devenue "le pays le plus paresseux de la planète", avec la bénédiction de la droite, de la gauche, de l'extrême-droite et de l'extrême-gauche (je n'ai oublié personne, de toute façon ils se valent tous).
Et quand les politiciens daignent reconnaître le problème, c'est pour accuser pêle-mêle la mondialisation, le libéralisme, les Etats-Unis, la Chine, le dumping social (ils sont c*ns ces Chinois / Polonais / Africains de travailler plus que nous et moins cher) mais surtout, surtout pas les Français, peuple supérieur, et encore, encore moins la classe politique, trop imbue de sa supériorité et trop attachée à ses privilèges...
En tant que libérale, donc anti-politique, je n'ai aucune préférence pour aucune organisation politique du pays que ce soit, si ce n'est pour dire que la plus légère (celle qui en fait le moins) est la meilleure. En tant que libertarienne, j'ai la plus grande méfiance envers tout mode d'organisation politique, à commencer par la démocratie, qui vire toujours à la démagogie, à la dictature de la majorité (et des politiciens qui la représentent) et au vol de tous par tous au nom de l'intérêt général, de la cohésion sociale, de la solidarité mal comprise et d'autres prétextes vaseux.
Lao Tseu disait que le meilleur gouvernement ne gouverne pas du tout. Si on adopte ce seul critère d'évaluation, on a eu et on a encore en France les pires gouvernements possibles ! D'autres disent qu'on n'a que les gouvernements qu'on mérite, et que la quantité de mérite des Français diminue en permanence (ce qui s'explique sans doute par l'expatriation des plus méritants).
Je rêve d'une constitution minimale qui ne dépasserait pas une phrase : "les Français naissent libres et égaux en droit ; leurs droits imprescriptibles sont ceux de liberté et de propriété ; ils ne sont liés que par les contrats volontaires qu'ils passent entre eux, à l'exclusion de toute autre forme de contrainte". Tout le reste n'est que despotisme déguisé.
30.1.05
28.1.05
Une complémentaire pas complémentaire !
Claude Reichman ne cesse de le dire :
Mon amie a été plutôt surprise quand je lui ai expliqué cela. Evidemment, obtenir de sa hiérarchie (le pachydermique Mammouth) qu'elle ne soit plus contrainte à cotiser est une autre paire de manches. De plus, je crois avoir compris que la cotisation qu'on lui prélève est nettement moindre que ce que je paye dans le privé, à salaire égal (à vérifier : prochaine étape, essayer d'obtenir d'elle qu'elle me montre sa feuille de paye, je sens que je risque d'avoir des surprises !).
Le cas de la MGEN ridiculise ceux qui prétendent que les directives européennes ne s'appliquent qu'aux mutuelles "complémentaires". Ou alors il faut m'expliquer la différence entre une mutuelle "complémentaire" et une mutuelle "non complémentaire" (différence qui ne figure pas dans le code de la mutualité) et pourquoi l'une serait une mutuelle et l'autre ne le serait pas vraiment...
Depuis la transposition complète dans le droit national des directives européennes 92/49/CEE et 92/96/CEE qui ont supprimé le monopole de la sécurité sociale, les organismes autorisés à assurer la couverture des divers risques compris dans le régime légal de sécurité sociale ressortissent obligatoirement et exclusivement à l'un des trois statuts suivants :J'ai une amie qui est fonctionnaire, plus précisément elle est prof. Elle est, comme tous les profs, à la MGEN, qui est sa caisse de sécurité sociale et aussi sa "complémentaire" (eh oui, ça existe). La MGEN (Mutuelle Générale de l’Education Nationale) est régie par le code de la mutualité. Il en résulte que l'adhésion à la MGEN n'est nullement obligatoire : si elle ne cotisait plus, que se passerait-il ? Sa couverture tomberait après 40 jours, voilà tout (c'est ce que spécifie le code de la mutualité : "la mutuelle ou l'union n'a pas d'action pour exiger le paiement des cotisations", et c'est d'ailleurs rappelé dans les statuts de la MGEN, publiés sur son site web). Elle se retrouverait sans couverture... ce qui lui permettrait de prendre une assurance privée européenne !
- société d'assurance,
- institution de prévoyance,
- mutuelle.
Mon amie a été plutôt surprise quand je lui ai expliqué cela. Evidemment, obtenir de sa hiérarchie (le pachydermique Mammouth) qu'elle ne soit plus contrainte à cotiser est une autre paire de manches. De plus, je crois avoir compris que la cotisation qu'on lui prélève est nettement moindre que ce que je paye dans le privé, à salaire égal (à vérifier : prochaine étape, essayer d'obtenir d'elle qu'elle me montre sa feuille de paye, je sens que je risque d'avoir des surprises !).
Le cas de la MGEN ridiculise ceux qui prétendent que les directives européennes ne s'appliquent qu'aux mutuelles "complémentaires". Ou alors il faut m'expliquer la différence entre une mutuelle "complémentaire" et une mutuelle "non complémentaire" (différence qui ne figure pas dans le code de la mutualité) et pourquoi l'une serait une mutuelle et l'autre ne le serait pas vraiment...
26.1.05
Courtoisie
J'écoute rarement Radio Courtoisie, par manque de temps, et aussi parce que beaucoup de leurs émissions ne me plaisent pas, mais hier soir je suis tombée sur Claude Reichman...
Je regrette d'avoir pris l'émission trop tard et de n'avoir pu entendre un invité de marque, l'illustre professeur Pascal Salin (son livre Libéralisme a été une véritable révélation, pour moi comme pour bien d'autres).
Parmi les invités il y avait le professeur Cabrol, l'éminent cardiologue, qui s'étonne de ce qu'est devenue aujourd'hui la médecine : quand il a commencé, le métier était un véritable apostolat, aujourd'hui les médecins sont quasiment des salariés de la Sécu, et les patients viennent les voir pour chercher leur dû. Une maladie, un bobo quelconque, un arrêt de travail sont autant d'aubaines dont il faut profiter (ah, Bastiat ! comme tu avais raison).
Il y avait aussi Jean Perrin, président de l'Union nationale de la propriété immobilière, qui milite pour une société de propriété et raconte les coups tordus des politiciens de droite et de gauche pour saboter toujours plus les droits légitimes des propriétaires.
Beaucoup de sujets ont été évoqués, la Turquie (très peu pour moi), l'expatriation des jeunes Français (une citation que j'ai appréciée : "ils sont fous, en France : ils ont instauré une dictature, mais ils ont oublié de fermer les frontières !"), l'habituelle arrogance française face au reste du monde, à peine tempérée par le cuisant souvenir de 1940 (les Français risquent de tomber de haut quand l'inévitable faillite du système sera consommée), et bien sûr, last but not least... la Sécu.
Reichman, qui semblait bien en forme, a rappelé les débuts de son combat, motivé par l'évidence que la Sécu avait fondamentalement changé la société française, en développant l'assistanat et en encourageant la paresse aux dépens des actifs. Le combat continue et n'est pas fini : "nous raisonnons sur des principes simples et sains et, en face de nous, nous avons des voyous, une véritable mafia, qui ne veut rien changer" (celle des assureurs français et des politichiens de garde).
Difficile de résumer plusieurs heures d'émission, passionnante et d'un niveau soutenu. Il me faudra l'écouter plus souvent (c'est le mardi tous les quinze jours, de 18h à 21h, et c'est rediffusé le lendemain mercredi matin de 7h30 à 10h30).
Je regrette d'avoir pris l'émission trop tard et de n'avoir pu entendre un invité de marque, l'illustre professeur Pascal Salin (son livre Libéralisme a été une véritable révélation, pour moi comme pour bien d'autres).
Parmi les invités il y avait le professeur Cabrol, l'éminent cardiologue, qui s'étonne de ce qu'est devenue aujourd'hui la médecine : quand il a commencé, le métier était un véritable apostolat, aujourd'hui les médecins sont quasiment des salariés de la Sécu, et les patients viennent les voir pour chercher leur dû. Une maladie, un bobo quelconque, un arrêt de travail sont autant d'aubaines dont il faut profiter (ah, Bastiat ! comme tu avais raison).
Il y avait aussi Jean Perrin, président de l'Union nationale de la propriété immobilière, qui milite pour une société de propriété et raconte les coups tordus des politiciens de droite et de gauche pour saboter toujours plus les droits légitimes des propriétaires.
Beaucoup de sujets ont été évoqués, la Turquie (très peu pour moi), l'expatriation des jeunes Français (une citation que j'ai appréciée : "ils sont fous, en France : ils ont instauré une dictature, mais ils ont oublié de fermer les frontières !"), l'habituelle arrogance française face au reste du monde, à peine tempérée par le cuisant souvenir de 1940 (les Français risquent de tomber de haut quand l'inévitable faillite du système sera consommée), et bien sûr, last but not least... la Sécu.
Reichman, qui semblait bien en forme, a rappelé les débuts de son combat, motivé par l'évidence que la Sécu avait fondamentalement changé la société française, en développant l'assistanat et en encourageant la paresse aux dépens des actifs. Le combat continue et n'est pas fini : "nous raisonnons sur des principes simples et sains et, en face de nous, nous avons des voyous, une véritable mafia, qui ne veut rien changer" (celle des assureurs français et des politichiens de garde).
Difficile de résumer plusieurs heures d'émission, passionnante et d'un niveau soutenu. Il me faudra l'écouter plus souvent (c'est le mardi tous les quinze jours, de 18h à 21h, et c'est rediffusé le lendemain mercredi matin de 7h30 à 10h30).
25.1.05
Français, fous, et fiers de l'être !
Je m'en aperçois quotidiennement : quand ils ne sont pas tout bonnement idiots, ce qui serait pardonnable, les gens sont incohérents, immatures, foncièrement irrationnels. Voici les Français, soi-disant cartésiens et individualistes, mais dont le plus élémentaire bon sens a été perverti par 60 ans de socialisme ininterrompu. On m'excusera de parler d'eux collectivement - je sais, ce n'est pas bien, ça peut paraître caricatural, mais ça fait du bien !
Ils ne veulent pas travailler le dimanche, mais ils aimeraient bien que les commerces soient ouverts ce jour-là ("peu importe que les autres travaillent pourvu que moi je puisse rester chez moi").
Ils voudraient à tout prix que le petit commerce de quartier survive, mais ils vont à Carrefour ou à Auchan faire leurs courses.
Ils veulent une école de qualité, mais que chaque élève puisse suivre des cours et obtenir un diplôme quel que soit par ailleurs son niveau et son (manque d') effort.
Ils pestent après les automobiles en ville mais n'imagineraient pas de se déplacer autrement qu'en auto ("avec tous ces cons en bagnole, je ne trouve plus à me garer !").
Ils trouvent qu'on ne travaille pas assez en France, mais ils soutiennent sans réfléchir n'importe quelle grève, surtout si elle est le fait des privilégiés du système.
Ils veulent une médecine de très haut niveau, mais qui soit gratuite (quand on veut leur expliquer qu'il n'y a rien de gratuit et qu'il y a toujours quelqu'un qui paye, ils ne comprennent pas - ne cherchez même pas à leur expliquer ce qu'est le Trou - majuscule - de la sécu).
Ils haïssent l'argent et les capitalistes mais ils jouent au loto chaque semaine pour devenir riches eux aussi (ils ignorent qu'il y a une justice immanente qui s'appelle la loi des probabilités).
Ils critiquent (avec raison !) tous les hommes politiques, pourtant ils attendent absolument tout de l'Etat.
Ils fulminent contre les délocalisations et le "dumping social", mais ils ne se soucient guère de tous les prélèvements, taxes, cotisations... qu'ils sont les premiers à subir (eux et leurs employeurs).
Ils trouveront que quitter la sécu c'est de l'égoïsme, "avec tous les indigents qu'il y a dans les rues" (merci à l'Etat qui les fabrique et qui en vit), mais ils ne seront jamais spontanément solidaires avec leur prochain ("on paye bien assez d'impôts !").
Je pourrais continuer très longtemps sur le même registre. Sans doute suis-je déformée par un besoin excessif de rigueur. Mais j'ai de plus en plus de mal à plaindre ceux qui ne comprennent rien, et à comprendre ceux qui se plaignent sans raison.
Ils ne veulent pas travailler le dimanche, mais ils aimeraient bien que les commerces soient ouverts ce jour-là ("peu importe que les autres travaillent pourvu que moi je puisse rester chez moi").
Ils voudraient à tout prix que le petit commerce de quartier survive, mais ils vont à Carrefour ou à Auchan faire leurs courses.
Ils veulent une école de qualité, mais que chaque élève puisse suivre des cours et obtenir un diplôme quel que soit par ailleurs son niveau et son (manque d') effort.
Ils pestent après les automobiles en ville mais n'imagineraient pas de se déplacer autrement qu'en auto ("avec tous ces cons en bagnole, je ne trouve plus à me garer !").
Ils trouvent qu'on ne travaille pas assez en France, mais ils soutiennent sans réfléchir n'importe quelle grève, surtout si elle est le fait des privilégiés du système.
Ils veulent une médecine de très haut niveau, mais qui soit gratuite (quand on veut leur expliquer qu'il n'y a rien de gratuit et qu'il y a toujours quelqu'un qui paye, ils ne comprennent pas - ne cherchez même pas à leur expliquer ce qu'est le Trou - majuscule - de la sécu).
Ils haïssent l'argent et les capitalistes mais ils jouent au loto chaque semaine pour devenir riches eux aussi (ils ignorent qu'il y a une justice immanente qui s'appelle la loi des probabilités).
Ils critiquent (avec raison !) tous les hommes politiques, pourtant ils attendent absolument tout de l'Etat.
Ils fulminent contre les délocalisations et le "dumping social", mais ils ne se soucient guère de tous les prélèvements, taxes, cotisations... qu'ils sont les premiers à subir (eux et leurs employeurs).
Ils trouveront que quitter la sécu c'est de l'égoïsme, "avec tous les indigents qu'il y a dans les rues" (merci à l'Etat qui les fabrique et qui en vit), mais ils ne seront jamais spontanément solidaires avec leur prochain ("on paye bien assez d'impôts !").
Je pourrais continuer très longtemps sur le même registre. Sans doute suis-je déformée par un besoin excessif de rigueur. Mais j'ai de plus en plus de mal à plaindre ceux qui ne comprennent rien, et à comprendre ceux qui se plaignent sans raison.
21.1.05
Chaîne de lettres "Courage, restons !"
Mon voisin du dessous, Mr Bidochon, assujetti social, croyant me faire plaisir, a laissé ce papier sur mon paillasson (quant à Mme Bidochon, assujettie sociale et fonctionnaire indolente, elle est en grève aujourd'hui pour profiter plus commodément des soldes).
------- MESSAGE IMPORTANT ---------
GAGNEZ le remboursement à vie de tous vos petits bobos en envoyant ce message à 10 personnes de votre entourage !!!!
Cette chaîne "Sécu" a été commencée en 1945 par plusieurs politiciens français philanthropes dans le but d'instaurer une solidarité redistributive à l'échelle de la planète ! Ne brisez pas cette chaîne ! Ne quittez pas la Sécu !
La Sécu, telle une mère compatissante, ouvre généreusement ses bras à tous ses enfants. Elle prélève son dû sur ceux qui produisent pour donner à ceux à qui font cruellement défaut la chance, le mérite ou l'envie de travailler (cela pourrait vous arriver aussi !). Ne quittez surtout pas la Sécu !
Aujourd'hui la Sécu est menacée par d'horribles individualistes inspirés par les Forces du Mal qui, pour des raisons bassement matérielles, veulent la quitter en prétendant vouloir se prendre en charge eux-mêmes, sans l'aide de la collectivité. Ne faites pas comme eux ! Ne quittez pas la Sécu ! Continuez à faire vivre cette belle administration au service d'une grande Idée qui creuse son Trou, l'Idée Sociale qui nous présage un avenir rose pour nous et nos enfants. Alors renvoyez s'il vous plaît ce message à tout votre entourage !
Ne gardez pas ce message sur votre ordinateur plus de 48 heures sans quoi toutes vos prises en charge seront impitoyablement refusées par la Sécu et votre carte Vitale sera bloquée pour toujours.
Un salarié de Vierzon reçut ce message mais ne le renvoya pas pensant qu'il s'agissait d'une blague. Cinq jours plus tard il fut atteint d'eczéma mycosique et de coliques néphrétiques. Un mois plus tard, son employeur faisait faillite, sa femme le quittait et il se retrouvait sur le carreau, sans un sou. Ses papiers volés, il ne pouvait même pas prétendre au RMI ni à la CMU. Il écrivit au Président de la République et à l'abbé Pierre, mais la Poste égara ses lettres.
Un travailleur indépendant de Lyon qui avait osé briser la chaîne en quittant la Sécu se trouva soudain tellement accablé de travail qu'il fut obligé de monter une entreprise, de devenir patron et d'embaucher du personnel. Sa vie devint infernale.
Travaillant 50 heures par semaine, il mourut bientôt d'une rupture d'anévrisme et d'un contrôle URSSAF.
Alors renvoyez s'il vous plaît ce message à tout votre entourage !
En plus cela vous portera chance. Non, ceci n'est pas une blague !
Un agent de maîtrise à Paris, en arrêt maladie pour mal de dos depuis plusieurs années, reçut ce message et le renvoya à tout son entourage ! Quatre jours plus tard la Sécu lui reconnut une invalidité permanente de 2ème catégorie, ce qui lui permit de partir définitivement en vacances sur la côte d'Azur en touchant une rente à vie. Il arrêta même de jouer au loto.
Ce message a fait le tour de France 3825 fois, ne brisez pas la chaîne "Courage, restons". RENVOYEZ CE MESSAGE LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE !!!
18.1.05
Libéraux contre soviétiques
Certains estiment que j'exagère quand je parle d'organisation soviétique à propos de la sécu. Qu'ils jettent un petit coup d'oeil sur ce message trouvé sur le forum du syndicat des infirmiers libéraux [traduction de certains termes pour comprendre : AIS3, AMI4, AMI2 : nomenclature soviétique pour les actes ou les soins délivrés par les infirmiers ; IDEL : infirmier/infirmière diplômé(e) d'état libéral(e)].
Certains diront qu'à vendre sa liberté pour un plat de lentilles, tout libéral qu'on se prétende, on n'obtient que ce qu'on mérite. Je crains bien qu'ils aient raison ! Mais cela n'excuse pas pour autant la Guépéou. Voir ces trois tchékistes mâles cuisiner cette pauvre infirmière libérale, qui gagne sans doute moins qu'eux en travaillant dix fois plus, et qui est naïvement venue à la Loubianka sans se faire assister par son syndicat, est proprement révoltant.
Certains diront qu'à vendre sa liberté pour un plat de lentilles, tout libéral qu'on se prétende, on n'obtient que ce qu'on mérite. Je crains bien qu'ils aient raison ! Mais cela n'excuse pas pour autant la Guépéou. Voir ces trois tchékistes mâles cuisiner cette pauvre infirmière libérale, qui gagne sans doute moins qu'eux en travaillant dix fois plus, et qui est naïvement venue à la Loubianka sans se faire assister par son syndicat, est proprement révoltant.
17.1.05
Cotisations patronales, à nouveau
Un sujet qui a été beaucoup discuté récemment sur notre forum est celui des cotisations patronales, ce dahu réglementaire.
Ceux qui ont quitté depuis longtemps la sécu ou n'y ont jamais été (rentiers, travailleurs frontaliers, chefs d'entreprise qui se rémunèrent par des dividendes plutôt que des salaires, etc.) n'ont pas ce problème. Mais qu'advient-il quand un salarié quitte la sécu ? Il doit certes récupérer la part salariale des cotisations, mais quid de la part patronale ?
Entre le salarié et l'employeur, liés par contrat, s'immisce un troisième larron qui fausse la relation en exigeant sa part du gâteau. Sur ce que verse l'employeur au salarié, le larron prélève sa dîme (la part salariale). Et il exige de l'employeur un versement (la part patronale), qui représente un coût supplémentaire pour le patron, évidemment non mentionné dans le contrat de travail (non contractuelle, cette part n'est pas incluse dans le salaire brut et pendant longtemps elle n'apparaissait même pas sur les feuilles de paye). Les coûts salariaux placent d'ailleurs la France en tête des enfers fiscaux, si on regarde l'index de misère fiscale de Forbes, pas étonnant qu'on délocalise à tour de bras !
Si le salarié a quitté la sécu (plus précisément dans notre cas l'assurance maladie), il ne sert absolument à rien à l'employeur de continuer à payer au Moloch la part patronale de la cotisation, c'est de l'argent jeté par la fenêtre. Mais alors à qui revient cet argent ?
A l'employeur ? Mais il aurait donc diminué son coût salarial sans avoir rien fait pour mériter cela, bénéficiant seulement de la volonté d'indépendance du salarié. Et si beaucoup de ses salariés quittaient la sécu, cela le mettrait en position favorable par rapport à ses concurrents, de façon totalement indue.
Pour moi, cet argent revient en toute justice au salarié. D'un point de vue économique, part salariale et part patronale sont des éléments du salaire, et la distinction entre les deux n'est qu'une fiction comptable imposée par l'Etat. C'est l'employeur qui paye les deux, et c'est le salarié qui ne touche aucune des deux !
Cependant en droit, la situation est différente : rien n'oblige le patron à verser au salarié la totalité de la part patronale, celle-ci devant de plus être évaluée à la date où le salarié quitte la sécu.
La solution à mon avis est de renégocier le salaire versé par l'employeur (avec un avenant au contrat de travail). Par exemple sur la base d'un versement de la valeur de la totalité des cotisations patronales au jour de la renégociation, sans "revalorisation" possible par la suite de cette part versée (si le gouvernement décide d'augmenter ou de diminuer les cotisations patronales d'assurance maladie, ça ne doit pas avoir d'effet sur les salaires nets touchés par les employés, aussi bien ceux qui restent à la sécu que ceux qui ont quitté).
Comme de toute façon ce qui arrive est un changement important dans la situation du salarié, il semble normal que les deux partenaires se mettent d'accord pour renégocier l'ensemble du salaire. Que la totalité de la part patronale soit reversée au salarié, ou 50%, ou rien du tout (dans le pire des cas), dépendra du résultat de la négociation. Dans tous les cas de figure, le salarié devrait être gagnant, et l'employeur pas perdant ! Alors qu’avec le Moloch, tous deux sont perdants...
Ceux qui ont quitté depuis longtemps la sécu ou n'y ont jamais été (rentiers, travailleurs frontaliers, chefs d'entreprise qui se rémunèrent par des dividendes plutôt que des salaires, etc.) n'ont pas ce problème. Mais qu'advient-il quand un salarié quitte la sécu ? Il doit certes récupérer la part salariale des cotisations, mais quid de la part patronale ?
Entre le salarié et l'employeur, liés par contrat, s'immisce un troisième larron qui fausse la relation en exigeant sa part du gâteau. Sur ce que verse l'employeur au salarié, le larron prélève sa dîme (la part salariale). Et il exige de l'employeur un versement (la part patronale), qui représente un coût supplémentaire pour le patron, évidemment non mentionné dans le contrat de travail (non contractuelle, cette part n'est pas incluse dans le salaire brut et pendant longtemps elle n'apparaissait même pas sur les feuilles de paye). Les coûts salariaux placent d'ailleurs la France en tête des enfers fiscaux, si on regarde l'index de misère fiscale de Forbes, pas étonnant qu'on délocalise à tour de bras !
Si le salarié a quitté la sécu (plus précisément dans notre cas l'assurance maladie), il ne sert absolument à rien à l'employeur de continuer à payer au Moloch la part patronale de la cotisation, c'est de l'argent jeté par la fenêtre. Mais alors à qui revient cet argent ?
A l'employeur ? Mais il aurait donc diminué son coût salarial sans avoir rien fait pour mériter cela, bénéficiant seulement de la volonté d'indépendance du salarié. Et si beaucoup de ses salariés quittaient la sécu, cela le mettrait en position favorable par rapport à ses concurrents, de façon totalement indue.
Pour moi, cet argent revient en toute justice au salarié. D'un point de vue économique, part salariale et part patronale sont des éléments du salaire, et la distinction entre les deux n'est qu'une fiction comptable imposée par l'Etat. C'est l'employeur qui paye les deux, et c'est le salarié qui ne touche aucune des deux !
Cependant en droit, la situation est différente : rien n'oblige le patron à verser au salarié la totalité de la part patronale, celle-ci devant de plus être évaluée à la date où le salarié quitte la sécu.
La solution à mon avis est de renégocier le salaire versé par l'employeur (avec un avenant au contrat de travail). Par exemple sur la base d'un versement de la valeur de la totalité des cotisations patronales au jour de la renégociation, sans "revalorisation" possible par la suite de cette part versée (si le gouvernement décide d'augmenter ou de diminuer les cotisations patronales d'assurance maladie, ça ne doit pas avoir d'effet sur les salaires nets touchés par les employés, aussi bien ceux qui restent à la sécu que ceux qui ont quitté).
Comme de toute façon ce qui arrive est un changement important dans la situation du salarié, il semble normal que les deux partenaires se mettent d'accord pour renégocier l'ensemble du salaire. Que la totalité de la part patronale soit reversée au salarié, ou 50%, ou rien du tout (dans le pire des cas), dépendra du résultat de la négociation. Dans tous les cas de figure, le salarié devrait être gagnant, et l'employeur pas perdant ! Alors qu’avec le Moloch, tous deux sont perdants...
15.1.05
Dossier médical personnel piratable
Je signale le site de l'ADAS qui publie des petits textes "coups de gueule" écrits par des médecins ou des patients.
L'ADAS refuse l'informatisation des données de santé, la carte vitale et le chantage aux remboursements en échange de leur utilisation, et je ne peux que leur donner raison.
Ci-dessous quelques extraits de leur interview par "Acteurs Publics".
La réalité est qu'au nom du prétendu "intérêt général" (en réalité pour faire vivre une fonction publique ou para-publique d'autant plus arrogante qu'elle est inutile) l'Etat entre dans le cercle vicieux de la réglementation et de l'inquisition, dont les effets pervers, vite évidents, alimentent le cercle vicieux : pour tenter de corriger la machine folle qui est en place, il faut encore plus de réglementation et d'inquisition. Le rôle de l'Etat devient celui d'un emmerdeur omniprésent, à tendance totalitaire.
L'ADAS refuse l'informatisation des données de santé, la carte vitale et le chantage aux remboursements en échange de leur utilisation, et je ne peux que leur donner raison.
Ci-dessous quelques extraits de leur interview par "Acteurs Publics".
- Pourquoi votre association se méfie-t-elle de l'informatisation des données de santé ?Etonnant, non ? Le ministre, tellement habitué à l'encasernement des médecins et des patients, s'offusque quand on lui pose une question de bon sens libéral !
ADAS: Nous nous méfions de l'informatisation de toutes les données de santé, comme de l'informatisation de toute donnée personnelle. Internet sécurisé ? Comment un gouvernement peut-il nous affirmer cela quand on connaît toutes les fraudes, tous les attentats et attaques informatiques, quand on sait qu'un petit malin de 16 ans peut entrer sur le site du Pentagone ?
Je vous rappelle l'article de Transfert.net, 12/6/03 "Le général Jean-Louis Desvignes, ancien chef du service central de la sécurité des systèmes d'information et actuel commandant de l'Ecole supérieure et d'application des transmissions (l'ESAT, chargée de former les informaticiens de l'armée), a fait part de ses inquiétudes face à la tendance que suivent certaines technologies de l'information. Il a notamment évoqué la restriction du périmètre de la vie privée, le besoin de recourir plus massivement aux logiciels libres, ainsi que les erreurs commises par l'Etat français en matière de cryptologie. "
- Pourquoi l'ADAS croit que le dossier médical personnel va porter atteinte au respect du secret médical et à la vie privée du patient ?
ADAS : Nous le croyons, parce que c'est prévisible. Et même si on pouvait faire confiance à la fiabilité de la sécurisation informatique, nous ne pourrons jamais faire confiance aux hommes qui manipulent les données. Et puis, regardez ce qui vient de se passer: n' a-t-il pas fallu changer la loi "Informatique et libertés" pour les besoins de la cause, et ce, à la sauvette, en juillet 2004 ? L'Etat ne se réserve-t-il pas le droit d'accéder à nos fichiers médicaux tout à fait librement et sans sanction aucune ? Il n'y a pas si longtemps, nos NIR (Numéro d'Inscription au Répertoire national d'identification des personnes physiques) ont servi pour de bien mauvaises raisons d'Etat ! Ne nous avait-on pas dit que les mutuelles n'y auraient pas accès ? De démission en démission, nous voyons bien que la CNIL ne sert plus que de façade de démocratie, pour faire semblant.
Nous n'en voulons pas, C'est une grave atteinte au droit des personnes et à leurs libertés individuelles, atteinte rendue encore plus insupportable de par le caractère "obligatoire contre remboursements".
(...)
Le Gouvernement martèle que la majorité des français approuve le dossier médical partagé. J'ai posé moi-même la question à Xavier Bertrand, Secrétaire d'Etat à la Santé, que j'ai rencontré à l'occasion de son tour de France ("service après vote"): "Pourquoi, Monsieur le Ministre, si une grande majorité des français approuve, éprouvez vous le besoin de ce chantage aux remboursements ? S'ils approuvent car si c'est bon pour eux, ne pensez-vous pas qu'il faut les laisser l'adopter par eux-mêmes ?"
Xavier Bertrand n'a répondu que sur le mot "chantage" qui l'a choqué !
La réalité est qu'au nom du prétendu "intérêt général" (en réalité pour faire vivre une fonction publique ou para-publique d'autant plus arrogante qu'elle est inutile) l'Etat entre dans le cercle vicieux de la réglementation et de l'inquisition, dont les effets pervers, vite évidents, alimentent le cercle vicieux : pour tenter de corriger la machine folle qui est en place, il faut encore plus de réglementation et d'inquisition. Le rôle de l'Etat devient celui d'un emmerdeur omniprésent, à tendance totalitaire.
13.1.05
Médecin traitant
Entendu à l'instant Douste causer dans le poste, sur France Inter, de notre système de santé "généreux, mais sans contrôle", ce "merveilleux cadeau du Conseil National de la Résistance en 1945". Bien patelin et cauteleux, tout en douceur, le bon docteur Douste ! pas étonnant qu'il soit presque aussi populaire que Sarkozy. On en oublierait presque les 22 millions d'euros de déficit par jour.
Le médecin traitant, "ce n'est pas pour faire des économies, c'est pour mieux soigner les Français" (tiens, je croyais qu'on avait déjà le meilleur système de santé du monde ?). Les médecins ne semblent pas d'accord (- on va prescrire du spécialiste comme on prescrit du Doliprane ! - on va délivrer des ausweis !). Les patients qui ont un minimum de sens critique et d'indépendance (sans parler des affreux libéraux que nous sommes) ne sont pas non plus enthousiasmés par le "parcours de soin coordonné" qu'on veut leur aménager.
Il est évident que de mon côté j'ignorerai totalement le "formulaire personnalisé d'inscription" auprès d'un futur "médecin traitant". "Chacun doit prendre ses responsabilités" répètent nos politiques. Pas de problème, je prendrai les miennes !
Le médecin traitant, "ce n'est pas pour faire des économies, c'est pour mieux soigner les Français" (tiens, je croyais qu'on avait déjà le meilleur système de santé du monde ?). Les médecins ne semblent pas d'accord (- on va prescrire du spécialiste comme on prescrit du Doliprane ! - on va délivrer des ausweis !). Les patients qui ont un minimum de sens critique et d'indépendance (sans parler des affreux libéraux que nous sommes) ne sont pas non plus enthousiasmés par le "parcours de soin coordonné" qu'on veut leur aménager.
Il est évident que de mon côté j'ignorerai totalement le "formulaire personnalisé d'inscription" auprès d'un futur "médecin traitant". "Chacun doit prendre ses responsabilités" répètent nos politiques. Pas de problème, je prendrai les miennes !
8.1.05
Nouveau forum
J'invite les personnes motivées à s'inscrire sur ce forum de discussion privé. Si vous n'avez pas de compte Yahoo ou si vous préférez être seulement inscrit à la liste de diffusion, envoyez un e-mail à la proprio avec une lettre de motivation sérieuse :-), et vous recevrez une invitation... Pro-sécu s'abstenir, vous avez des milliers d'autres fora à votre disposition (mais invitez-moi si vous créez un forum "restons à la sécu").
5.1.05
On nous écrit d'Union Soviétique
C'est de bonne guerre : comment pourrait-on imaginer qu'à la question "l’Europe a-t-elle mis fin au monopole de la sécurité sociale ?" la Sécurité socialiste elle-même réponde : oui ! Comme si un monopole était d'accord pour se saborder de gaieté de coeur ! (demandez à France Télécom, EDF, etc.)
C'est donc toujours le même discours qu'on nous ressert, cette fois sur le site web de la SS, sur l'obligation de cotiser à la sécurité sociale. Voilà qui ne convaincra que les déjà convaincus et n'émeuvra pas ceux qui lisent ce blog, qui ont déjà pris conscience de la duplicité de notre gouvernement socialiste de droite. En revanche, il est possible que les DRH prennent ça comme argent comptant et ne veulent pas d'ennui avecle KGB l'administration ; c'est bien le but recherché - quant aux indépendants, la Sécu semble s'en désintéresser, c'est seulement le troupeau des salariés qui la préoccupe, ces nouveaux "zeks" taillables et corvéables à merci. S'ils veulent quitter le goulag, qu'ils deviennent travailleurs frontaliers, ou mieux, qu'ils quittent le pays pour affirmer leur individualisme ailleurs !
Le pouvoir est-il au-dessus du Droit, ou bien n'est-il qu'une émanation du Droit ? Beau sujet de dissertation. S'il vous arrive de lire un jour ce qui fut la constitution de l'Union Soviétique, vous serez sans doute surpris de constater qu'elle prétendait garantir les droits de l'homme et certaines libertés élémentaires. La pratique était évidemment totalement différente - c'est ce qu'il advient quand le pouvoir se déclare au-dessus du Droit. Dans notre cas, c'est l'Europe qui édicte le Droit, et la France qui se prétend au-dessus. Je serais encline à ne pas trop parier sur les irréductibles Gaulois, parce que leur potion magique, à en juger par la santé économique et sociale du pays, commence à être sacrément inefficace !
A ce propos, Citoyen durable, psychologue à ses heures, analyse la mystique sociale qui empêche les gens de quitter le mammouth. Vraiment, ils sont fous, ces irréductibles !
C'est donc toujours le même discours qu'on nous ressert, cette fois sur le site web de la SS, sur l'obligation de cotiser à la sécurité sociale. Voilà qui ne convaincra que les déjà convaincus et n'émeuvra pas ceux qui lisent ce blog, qui ont déjà pris conscience de la duplicité de notre gouvernement socialiste de droite. En revanche, il est possible que les DRH prennent ça comme argent comptant et ne veulent pas d'ennui avec
Le pouvoir est-il au-dessus du Droit, ou bien n'est-il qu'une émanation du Droit ? Beau sujet de dissertation. S'il vous arrive de lire un jour ce qui fut la constitution de l'Union Soviétique, vous serez sans doute surpris de constater qu'elle prétendait garantir les droits de l'homme et certaines libertés élémentaires. La pratique était évidemment totalement différente - c'est ce qu'il advient quand le pouvoir se déclare au-dessus du Droit. Dans notre cas, c'est l'Europe qui édicte le Droit, et la France qui se prétend au-dessus. Je serais encline à ne pas trop parier sur les irréductibles Gaulois, parce que leur potion magique, à en juger par la santé économique et sociale du pays, commence à être sacrément inefficace !
A ce propos, Citoyen durable, psychologue à ses heures, analyse la mystique sociale qui empêche les gens de quitter le mammouth. Vraiment, ils sont fous, ces irréductibles !
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